65 LOGEMENTS EN ACCESSION
ECO-QUARTIER BELLES RIVES, LOT F, ERAGNY-SUR-OISE (95)
RT 2012 -10% + H&E profil A
Maîtrise d’oeuvre : JTB. architecture (architecte mandataire)
Surface plancher : 3 730 m²
Coût : 5 508 700 € HT
Mission MOE : Mission de base TCE
Avancement : Concours restreint 2013 (classé 2nd)
La partie sud-ouest fait, quant à elle, face à ce qui deviendra à terme l’Eco-Parc, fort de l’écosystème généreux et diversifié des bords de l’Oise. C’est là que se situe l’îlot F dont l’implantation se trouve indéniablement privilégiée. A l’intérieur même de l’îlot, la situation du lot Fa l’est encore davantage, grâce à une position d’angle, au nord de ce futur morceau de ville.Les façades des futurs logements proposent des vues dégagées vers l’Oise. Enfin, sur la frange sud
est, l’îlot F vient s’adosser à un chapelet de parcelles en lanières sur lesquelles sont édifiées des maisons individuelles. Le projet d’aménagement de l’Eco-Quartier vient se déployer sur ce morceau
de territoire aux atouts remarquables, favorisant un équilibre mesuré entre nature et densité , privilégiant une ouverture du quartier vers l’Oise en conservant ses qualités intrinsèques. Le programme du lot Fa prévoit la construction d’une soixantaine de logements, répartis entre collectifs et intermédiaires. L’implantation des bâtiments sur la parcelle respecte en tout point le PLU et les prescriptions des architectes-urbanistes. Deux ensembles quasiment identiques se développent selon un axe est/ouest, générant un espace vide central largement végétalisé,
prolongement de l’écosystème existant vers le coeur de la parcelle.
Partant des volumétries «capables» générées par les règles et prescriptions urbaines, les masses construites sont subtilement sculptées. Ainsi, une attention particulière est portée à la création d’une transition douce entre les logements collectifs à l’ouest, les intermédiaires, et les maisons individuelles existantes à l’est.
La façade nord érigée à l’alignement de la voie 1 observera de légers retraits dès le deuxième étage afin de descendre sa «ligne de gouttière» et atténuer ainsi les rapports de hauteurs entre logements créés et existants. Il en va de même pour les façades ouest qui longent la voie 3. Les décrochements
sont ici plus prononcés pour offrir aux deux derniers niveaux de généreuses terrasses filantes tournées vers le paysage des rives de l’Oise.
Le rapport des logements créés avec l’espace public, se conciliant avec l’intégration d’un niveau de sous-sol accueillant les stationnements, fait également l’objet d’une réflexion ciblée.
Elle se traduit par une différence d’altimétries des planchers bas du rez-de-chaussée (PH R-1) entre collectifs et intermédiaires, permettant :
- de préserver l’intimité des logements situés à rez-de-chaussée vis-à-vis de l’espace public,
- de minimiser les terrassements et le volume construit enterré dans cette zone inondable.