14 LOGEMENTS EN ACCESSION ET UN COMMERCE

Le projet se développe à l’angle du boulevard Jean Jaurès et de la rue du docteur Emile Roux à l’entrée de Clichy-la-Garenne. Le tissu urbain environnant est dense, au patrimoine architectural de périodes variées, de morphologies et qualités très inégales. Certaines de ces constructions ont été récemment réhabilitées.

Les façades du projet se dressent sur toute leur longueur sur la limite avec le domaine public et à l’alignement des fronts bâtis existants en mitoyenneté.

Le bâtiment se développe ainsi sur sept niveaux, avec une hauteur à rez-de-chaussée de 3,50m.
Dans un souci d’insertion urbaine respectueuse des bâtiments voisins, un balcon filant au R+2, vient se raccrocher à celui du bâtiment jouxtant l’opération. En adéquation avec l’architecture environnante, mais aussi par souci de rationalité constructive et thermique, le volume du bâtiment projeté est très compact (aucun décrochement de façade et/ou toiture), favorisant de fait la constitution d’un bâtiment économe en énergie.
De plus le dernier niveau, au 6ème étage, observe un retrait par rapport à l’alignement, constituant un couronnement en attique qui permet d’atténuer la massivité du volume construit dans son environnement. Cet attique offre par ailleurs une terrasse accessible depuis les logements situés audernier étage, dont pourront jouir les futurs habitants.

La volonté est de proposer un bâtiment à l’écriture architecturale soignée, sobre et pérenne, utilisant en façade un matériau noble : la pierre. Celle-ci revêtira toutes les façades du bâtiment, y compris les pignons aveugles. L’utilisation de ce matériau garantit d’inscrire le bâtiment de manière douce et durable dans son environnement urbain.

Les dimensions et les proportions des ouvertures qui rythment les façades donnant sur le boulevard Jean Jaurès et sur la rue du docteur Emile Roux reprennent celles des façades voisines, tout en proposant une légère variation, en créant ainsi une façade « urbaine ».
Le dessin architectural des façades s’élevant sur l’espace public comprend un jeu de nus et de feuillures dans l’épaisseur de la pierre, qui évolue d’étage en étage et génère une variation subtile d’un niveau à l’autre. Ce traitement évolutif depuis le rez-de-chaussée jusqu’au dernier niveau tend à alléger le dessin des façades.