Le site s’inscrit dans un tissu pavillonnaire calme où chacun profite de la tranquillité ambiante. Le projet met donc l’accent sur cette intimité à préserver. Chaque bâtiment s’implante dans une logique qui s’inspire du contexte immédiat. Les bâtiments collectifs sont disposés le long de la limité séparative à l’Est et orientés Nord Sud comme ses voisins afin d’éviter les vis-à-vis. Les maisons en bandes reprennent l’alignement et l’orientation des habitations de l’impasse des Pommiers Ronds pour offrir des logements traversants et privilégier les vues Est Ouest, sans ouvrir de vues sur le voisinage.
L’implantation des bâtiments permet de dégager deux axes Nord-Sud : une voie permettant l’accès au site depuis les deux rues et une percée visuelle dans le prolongement de l’impasse des Pommiers Ronds.
Les espaces verts prennent une part prépondérante du projet, afin de garantir l’intimité de chacun par l’emploi de haies bocagères et d’offrir au plus grand nombre un jardin privatif.
Une place minérale et végétale propose également aux habitants des étages de profiter d’un espace collectif propice à la convivialité et aux jeux.
Tous les logements du rez-de-chaussée disposent en plus d’un « front-garden » qui permet l’accès aux logements en garantissant une intimité accrue par un retrait de 2 mètres par rapport aux espaces collectifs.
Tous les logements bénéficient d’une vaste loggia, véritable prolongement en extérieur, pouvant être fermée par un système de volets en bois pliants que l’on déploie selon l’ensoleillement, l’intimité recherchée, ou de manière plus rationnelle pour permettre de faire sécher naturellement son linge à l’abri des regards. Cet espace privatif supplémentaire, abrité et pouvant être clos, permet à chacun une plus grande liberté d’utilisation.
Les ouvertures en façades font également l’objet d’un traitement particulier. Telles des boîtes légèrement en saillie, elles se matérialisent par un volume en bois contenant les volets coulissants, les garde-corps, et un espace suffisant pouvant loger quelques plantes.
En toiture ces volumes, abritant des lucarnes, autorisent sur le dessus, l’installation de panneaux solaires thermiques nécessaire pour la production en eau chaude de toutes les maisons. Ce dispositif a l’avantage également de proposer un rythme moins répétitif des façades en permettant de jumeler les ouvertures.