De par sa localisation, la configuration de la parcelle est particulièrement remarquable puisqu’elle se situe au point de rencontre entre la très fréquentée avenue de la Cour de France (RN7) et la rue Alexandre Dumas, identifiable par sa quiétude et le tissu pavillonnaire qui la borde.
Le projet doit ainsi s’insérer subtilement dans ce contexte urbain, en proposant une volumétrie cohérente et unitaire tout en tenant compte des différentes postures que ses façades entretiendront avec les fronts ²âtis qui accompagnent les deux voies qui la longent.
Comme le PLU nous y incite, le projet s’implante au strict alignement des limites sur voies publiques.
Les bâtiments projetés s’élèvent à R+5. Le dernier niveau observe un recul par rapport aux niveaux inférieurs, formant ainsi l’attique de l’édifice.
Une attention particulière est portée sur les accroches des volumes construits avec les bâtiments existants qui le jouxtent.
Malgré les 6 niveaux (RDC compris) que prévoit le projet, la découpe subtile de sa volumétrie permet de traiter une transition douce entre le front bâti de l’avenue et le tissu pavillonnaire de la rue Alexandre Dumas.
La façade sud du futur bâtiment de logements propose ainsi de légers retraits successifs à compter du 3ème étage, permettant de redescendre la «ligne de gouttière/acrotère» et de favoriser une accroche maitrisée avec le bâtiment mitoyen.
Même si l’ensemble des 45 logements est conçu dans une cohérence volumétrique d’ensemble, il n’en demeure pas moins que le linéaire de façade longeant l’espace public se voit «séquencé» par un jeu de retraits, de rythme et de types d’ouvertures différenciés, ainsi que de matérialités distinctes. Ces différences de traitement distinguent de manière logique les logements en accession des logements locatifs.
Chaque entité (accession et locatif) est desservie par une seule circulation verticale (escalier + ascenseur), du 2ème sous-sol au 5ème étage. Cette configuration de desserte, des plus rationnelles, permet de préserver un maximum de surfaces habitables profitables aux logements eux-mêmes.
La composition des façades qui se dressent sur l’espace public se revendique d’une écriture contemporaine tout en respectant les architectures, d’époques et de styles très variés, préexistantes sur le site.
Les façades longeant l’espace public seront traitées distinctement entre locatif et accession.